Introduction et historique du projet

Plusieurs personnes du Cercle de Généalogie et d’Histoire de Lasne se rendent régulièrement au centre de Lasne et ont pu prendre connaissance en octobre 2018 du dossier d’urbanisme 2016/011 relatif à la construction de deux bâtiments de logements et l’aménagement des abords (affichage jaune). Nous avons constaté, après consultation des dossiers, que ces 2 bâtiments étaient implantés tout autour de la gare de Lasne, et à l’emplacement des dépôts de l’ancien vicinal.

Il nous est donc apparu absolument nécessaire d’effectuer des relevés photographiques très complets de toute la zone, ainsi que d’attirer l’attention de l’Administration Communale sur le caractère hautement patrimonial de la gare de Lasne (datant de 1896), en sachant que les dépôts pouvaient ne pas présenter un intérêt aussi grand pour d’autres. Dans les discussions au sein du Cercle d’Histoire, trois personnes, Messieurs Denis BOSWELL (Plancenoit), Roland ZANASI (Ohain) et Raymond BETZ (Ohain) ont formé un « Groupe d’étude du Vicinal ». Ce groupe, officialisé par le Comité du Cercle de Généalogie et d’Histoire de Lasne (Messieurs CORDIER – Président, Alain GEUENS – Secrétaire général et Yves VAN MUYLDER – Administrateur de site) a défini un cadre élargi de son étude :

1 – Effectuer un relevé aussi complet que possible (y compris photographique) de toutes les traces restantes du passage de la ligne S.N.C.V. 917 ou W sur le territoire de la commune de Lasne.

2 -  Analyser l’étude Wa-Wa établissant un trajet « Ravel » sur la commune.

3 – Proposer une série de mesures de sauvegarde des gares de Lasne et Maransart-Aywiers, considérées comme étant à haute valeur patrimoniale.

En cours d’étude, le groupe a pu observer que certains tronçons parcourus à pied pourraient assez facilement être transformés en pistes à mobilité douce (cyclistes, piétons, chevaux…), ou faire l’objet d’aménagements quand ces tronçons étaient déjà reconnus comme tels. Cet objectif a dès lors été rajouté aux trois lignes principales de « l’étude vicinale ».

Nous avons sollicité un entretien avec Madame Laurence Rotthier, Bourgmestre, qui nous a assuré de son soutien à l’étude, en nous précisant l’état actuel de la propriété des deux gares de Lasne (propriétaire privé) et Maransart-Aywiers (bail emphytéote de 99 ans attribué par le SPF - Service Public Fédéral - à la commune). 

Ce rapport présente les conclusions de l’étude du Groupe vicinal, entreprise entre février 2019 et 2020.

1 - Six promenades d’exploration

Le Groupe vicinal, accompagné parfois de marcheurs passionnés, a parcouru à pied la totalité du trajet du vicinal W en recherchant toutes les traces « patrimoniales » restant autour du trajet de la ligne. Plus de 500 photographies prises sur site ont été placées dans le Cloud aux fins de consultations suivant nécessité.

Ce rapport présente les conclusions de l’étude du Groupe vicinal, entreprise entre février 2019 et 2020.

1 - Six promenades d’exploration

Le Groupe vicinal, accompagné parfois de marcheurs passionnés, a parcouru à pied la totalité du trajet du vicinal W en recherchant toutes les traces « patrimoniales » restant autour du trajet de la ligne. Plus de 500 photographies prises sur site ont été placées dans le Cloud aux fins de consultations suivant nécessité.

Les six promenades ont couvert les sections suivantes :

1 – Lasne Gare – Couture Saint-Germain (Route de l’État)

2 – Couture-Saint-Germain (Route de l’État) – Maransart (Route de l’État)

3 – Maransart (Route de l’État) – Plancenoit (Monument des Prussiens)

4 – Plancenoit (Monument des Prussiens) – Monument Gordon (Waterloo)

5 – Lasne Gare – Chapelle (Renipont)

6 – Chapelle (Renipont) – Bourgeois (Quai du Tram).

Voici le détail de nos « découvertes » et observations.

1 – Lasne Gare – Couture-Saint-Germain (Route de l’État)

Point de départ : l’ancienne gare vicinale de Lasne.

La Gare est en relativement bon état. Il faut dire qu’elle fut utilisée jusqu’au début des années 2000, comme point d’arrêt des autobus de ligne 36, jusqu’au moment où le dépôt proche fut désaffecté.   

L’intérieur de la gare a été protégé en occultant toutes les fenêtres avec des panneaux de bois reprenant le dessin de fenêtres. Nous n’avons pas demandé à pouvoir pénétrer à l’intérieur : la gare est encore actuellement sur un terrain privé appartement à la société TVER UNICAS KUMPS-RED. Les autorités communales nous ont informées qu’elles étaient en pourparlers avec le promoteur pour effectuer un échange de « terrains », afin que la commune de Lasne puisse « récupérer » et conserver la gare de Lasne. Nous avons à plusieurs reprises indiqué notre vif souhait de voir cette gare sauvée ; si elle était détruite, ou laissée en ruine, c’est tout un morceau du patrimoine lasnois qui disparaîtrait !

La gare de Lasne a été conçue en 1896, comme le montre un plan au sol publié à ce moment et reproduit à la page 41 du livre de Paul Stevens. Un autre plan (p.42), datant du temps de la traction à vapeur (dessiné par Paul Stevens)  donne le plan des voies et les bâtiments construits, y compris les 2 dépôts (qui n’existent pas sur le plan de 1896).

Ce plan situe aussi la lampisterie, le château d’eau et le parc à charbon (couvert) qui ont été démolis, probablement lorsque les bus ont remplacé les trams.

Cette gare était considérée comme la plus importante sur la ligne. C’est à partir de celle-ci que l’ensemble des parcours fut administré. Elle se trouve au km 11 à partir de Braine l’Alleud, plus ou moins au milieu de la ligne vers Wavre (longue totale de 23 km).

L’électrification de la ligne s’est faite en 1930. Elle a entrainé une série de travaux, dont notamment le rehaussement des portes des dépôts pour permettre d’y garer le matériel roulant électrique. Au moment de la rédaction de ce rapport, les deux dépôts, aux lignes caractéristiques horizontales rouge et blanc, étaient vides, mais toujours survivantes.

Il n’est pas prévu de conserver ces deux entrepôts : une transformation en lieu culturel a été envisagée à un certain moment ; le choix de la rénovation a été abandonnée car jugée trop onéreuse, et peut être plus chère qu’une construction neuve.

Deux bâtiments d’appartements accolés ont été dessinés par le bureau d’architectes DOYEN. On trouvera une planche de photos de ces deux blocs en annexe 1. Il faut particulièrement noter la très bonne reprise de certains éléments d’architecture rappelant les anciens dépôts : deux bâtiments en long, le bâtiment de gauche étant décalé vers l’arrière (comme les dépôts : voir photos), association de la brique rouge et des lignes blanc gris ; toitures en V renversé, fenêtres type « atelier »….

Nous avons entamé notre promenade en empruntant la rue de l’ancienne gare en direction de la rue de Genleau ; la voie du tram passait entre le dépôt et cette rue ; en face, on observe facilement le trajet de l’ancienne voie qui est représentée par la rue du Vieux Monument, au-delà des barrières à croisillons vertes et des poteaux en bois. Suivons cette voie. Nous rencontrons un ancien « baraquement » en bois, assez ruiné : ce sont d’anciennes classes de l’école Sainte-Lutgarde très proche. Nous avons été informés qu’il existe un projet de construction d’un groupe d’habitations sur ce terrain appartenant à l’école Sainte-Lutgarde et  situé en surplomb du baraquement. 

En poursuivant ce trajet du vicinal, on tombe sur un jardin privé. Il nous faut donc rebrousser chemin et monter à gauche sur le remblai à l’arrière du baraquement. En suivant la limite gauche du champ, on aboutit à une percée à gauche qui nous permet de rejoindre la route de l’État (descente). 

Si nous partons à droite sur cette route, nous allons contourner des propriétés privées et rejoindre le garage Richard. C’est à cet endroit que le vicinal sortait des jardins (entre la maison adjacente au garage – petit muret et un poteau électrique). La voie traversait la route de l’État vers une allée (en face) bordée de deux petites maisons (voir l’ancienne photo très suggestive). 

On voit très bien l’ancien trajet, aujourd’hui transformé en allée macadamisée privée du dépanneur Langhendries. La voie traversait son jardin privé et débouchait dans la prairie longeant la route de l’État vers Couture.

 Passage du vicinal à la route de l’État.

Afin de voir parfaitement depuis les hauteurs l’environnement du trajet du vicinal dans les prairies de Couture-Saint-Germain, nous prendrons le sentier (n°26 du Petit Champ) qui entre dans les fourrés à gauche de la première maison dont question ci-dessus ; on passe entre deux étangs ; un petit bâtiment de briques nous sert de repère ; continuons le sentier qui rejoint la rue des Étangs. Nous continuons vers l’église de Couture, visible au loin. Le long de ce chemin, vous pouvez encore mieux admirer les prairies avec les méandres de la Lasne ainsi que la Route de l’Etat que longeait, en contrebas, le vicinal. On peut encore deviner ici et là l’ancienne trace de l’assise du vicinal en découvrant les buttes sur lesquelles étaient posés les rails du tram. Un carré boisé – la Réserve du Bois de l’Épine - est devenue réserve naturelle, gérée par Lasne-Nature, association regroupant de nombreux membres, Lasnois ou non, s’occupant principalement de la protection de la nature, de l’environnement et des espèces animales présentes sur tout le territoire de la commune.

Nous rejoignons la rue du Petit Champ ; une fois arrivé au pied de la butte de l’église, redescendons à droite la rue du village ; dépassant la Franche Taverne (1764), nous longerons la maison numérotée 12, qui était un ancien café, comme nous révèle l’enseigne située au-dessus de la porte d’entrée : « A la Vue du Tram ». C’est dans cette maison que les voyageurs pouvaient s’abriter et consommer en attendant l’arrivée du vicinal. Lorsque le vicinal arrivait au loin, on pouvait voir tous les voyageurs se précipiter hors du café et traverser la prairie en face, vers l’arrêt du tram (photos).

Continuez vers la Route de l’Etat, et arrêtez-vous à hauteur du n° 4. C’est à cet endroit que le tram traversait la rue du Village. À droite, dans le champ le long de la clôture arrière de la maison du coin, vous pouvez encore deviner l’ancienne assise du vicinal, butte relevée, avec un arrêt proche de la rue. En vous retournant de 180 degrés, le tram passait à l’endroit où il y a aujourd’hui une grille, et, après un léger virage vers la droite, longeait la route principale jusqu’à la gare de Maransart. On voit très bien le tram passant à droite de la maison n°4 (photo de gauche ci-après) et la même maison aujourd’hui (photo de droite).

Cette première partie de notre relevé s’arrête à la route de l’État.

2 – Couture-Saint-Germain (Route de l’État) – Maransart (Route de l’État)

Reprenons le trajet du vicinal de Couture vers Maransart. 

La voie du vicinal rejoint la route de l’État quelques dizaines de mètres plus loin après le carrefour. Cette route, vers Maransart, est longée sur sa partie gauche par une bande d’herbes qui marque très clairement l’emplacement de l’ancienne voie. On peut la suivre sur 720 m jusqu’au carrefour avec la rue de l’Abbaye. 

Le parking situé au-delà de cette rue correspond à l’ancien site de l’arrêt de Maransart-Aywiers. Au bout du parking, nous trouvons le bâtiment de l’ancienne gare. Ce très beau bâtiment, datant de l’inauguration de la ligne (1897-98) a été acquis par la commune de Lasne auprès du  Service Public de Wallonie (SPW), avec un droit d’emphytéose de 99 ans (parking et parc environnant compris – article de Vers l’Avenir du 10 septembre 2019). Notons en passant que les deux voies de croisement passaient entre la gare et la partie droite de la route de l’État. Il est prévu de restaurer la gare dans son état original, en lui donnant une destination culturelle. À l’heure actuelle, les recherches pour déterminer l’auteur du projet de restauration ont été lancées. 

Au débouché de la rue d’Anogrune sur la route de l’État, la voie principale vers Plancenoit amorçait une large courbe à droite, se dirigeant vers le fond de la vallée située en contrebas de la ferme d’Hannotelet, visible au flan de la colline.

On longe sur sa gauche l’ancien « café des Étangs » ; ils étaient aussi appelés étangs « Delens » du nom du dernier « Mayeur » de Maransart. Auparavant, le café portait le nom de « la Campagne du Bois », et était un rendez-vous très connu des ouvriers et ouvrières sortant des Soieries, en attendant le vicinal. Empruntons la rue de Payot sur une vingtaine de mètres. À droite, après le n°4A, on peut encore distinguer un talus semi-circulaire marquant la limite de l’ancienne sablière WÉRY. On y extrayait du sable à la pelle, qui était chargé sur des camions hippomobiles (d’abord) automobiles (ensuite) et transféré sur des wagons SNCV à la gare de Maransart. Ces wagons partaient la plupart du temps vers Bruxelles, pour le dépôt de la Roue (séchage du sable). 

Une dérivation existait au carrefour pour desservir (à gauche) l’ancienne usine des soieries de Maransart. Divers vestiges existent encore. En s’enfonçant dans le petit parc (où se situe la « Croix Delvaux »), enjambant la Lasne, on observera les restes d’un pont (caché dans la végétation) menant dans le jardin de la première maison (n°215) avant le Proxy Delhaize. Les rails passaient à l’arrière de ce commerce, puis se prolongeaient dans la propriété de droite située au bout d’un petit chemin macadamisé longeant le hangar sur sa gauche. Dans cette propriété, un petit bâtiment carré servait d’abri pour le gardien des soieries, au passage de la voie vicinale. L’habitation située au fond du jardin abritait les anciens bureaux des soieries. Si nous poursuivons sur 50 mètres la route de l’État vers Maransart, après le hangar, nous voyons encore le bâtiment à deux étages, au toit en V renversé, abritant l’ancien laboratoire de l’usine (actuellement habitations privées).

3 – Maransart (Route de l’État) – Plancenoit (Monument des Prussiens) 

La voie se dirigeant vers Bruxelles entrait dans les prairies situées à l’arrière des jardins des deux maisons situées à la rue d’Anogrune 4 et 6. Elle traversait la rue menant à la ferme d’Hannotelet au point le plus bas : en se retournant vers les deux maisons, on aperçoit encore aujourd’hui très distinctement la butte de la voie dans ces prairies (photo). 

Le chemin agricole remontant la pente correspond parfaitement au trajet du vicinal ; ce chemin, qui aboutit au hangar agricole, près de la réserve naturelle d’Hannotelet (gérée par NATAGORA), appartient à la commune de Lasne. Au-delà du hangar, à contourner par la gauche, il faut longer des clôtures entre diverses prairies et de petits bois. Dans un des petits bois, on peut suivre l’assiette de l’ancien vicinal : la végétation a beaucoup poussé ! Le trajet est parfaitement reconnaissable en observant une photo satellite (Google Maps) ; la voie suit toujours les limites entre champs et bois ; il y a même un petit ravin, qui jouxtait le trajet et qu’il faut longer. Arrivé dans trois grands champs qui côtoient le chemin de Camuselle, le trajet peut toujours être suivi dans ces champs grâce à la photo satellite (voir photo). On observe d’ailleurs deux repères au milieu de ces champs qui indiquent l’ancien trajet du vicinal (photo de droite).

Rejoignons le chemin de Camuselle qui se dirige à gauche vers le Monument des Prussiens. Il y a encore possibilité, avec beaucoup d’observation, de repérer l’endroit où le vicinal rejoignait le chemin (plan incliné contre le talus). Google Maps nous aide à nouveau : la jonction avec Camuselle se situe à 252 m de la limite de la propriété bâtie (villa). La ligne suit ensuite le chemin d’entrée particulier (1 ou 2 rangées d’arbres dans la propriété). À l’approche du Monument des Prussiens, l’ancienne voie passe derrière ce lieu. Elle traverse ensuite un jardin privé et aboutit au début du chemin du Lanternier.

Cette troisième reconnaissance du trajet du vicinal s’arrête ici.

4 – Plancenoit (Monument des Prussiens) – Monument Gordon (Waterloo)

Repartant du Monument des Prussiens, tournons à droite dans le chemin du Lanternier. La ligne du vicinal suit le bord droit de cette rue (propriétés privées – côté pairs). En face du numéro 28, une maison de couleur crème (n°29) était un ancien café, fréquenté par les voyageurs du vicinal : l’arrêt « Station de Plancenoit » était situé en face de la ferme Sainte-Catherine, comme le montre une photo ancienne de l’arrêt. Sur le bord de la propriété du n°28, nous avons découvert un témoignage très particulier du tram. Dans la petite bande de terre clôturée par une bordure en béton, un morceau de terrain est découvert (au moment de la rédaction de ce texte). On pouvait encore y voir, à fleur de sol (surbaissé) les restes de billes en bois supportant les rails situés à l’arrêt Sainte-Catherine (photo) ! Très beau souvenir du passage de la ligne à cet endroit !

   Les anciennes billes en bois de la voie du vicinal.

Il suffit de suivre le chemin du Lanternier jusqu’à rejoindre la rue aux Loups. À cet endroit se situait l’arrêt « Saint-Donat », aussi appelé par les habitants « Jaune Chapelle», en référence à une chapelle située au bord de la voie. Cette chapelle n’a pas survécu et a été remplacée par une nouvelle chapelle nommée « Saint-Roch ». 

La rue, devenue chemin de la Belle-Alliance, rejoint la nationale 5 à la ferme de la Belle Alliance, bien connue par les historiens de la bataille de Waterloo (au coin du chemin de la Belle-Alliance, jadis dancing le Rétro, à présent propriété privée). Le vicinal roulait en site propre à l’endroit de la bande de gazon que l’on voit aujourd’hui en bordure de route (à droite).

L’arrêt « Belle Alliance », facilement reconnaissable, occupait la large bande d’herbe entourée par les poteaux d’éclairage. Du ballast se trouve encore en creusant légèrement cette pelouse. 

Suivons la piste cyclable qui trace approximativement la limite gauche de l’assise du vicinal. Une maison unique, au 12 chaussée de Charleroi, marque en face, un arrêt facultatif du vicinal, surtout réservé au trafic de marchandises  et intitulé « Fond Pauquet ». Aujourd’hui, les autobus s’y arrêtent sur demande ; hier, nous avons constaté que l’arrêt n’était pas répertorié sur le schéma général de la ligne, édité par la S.N.C.V. Passant devant la ferme de la Haie Sainte, autre lieu très emblématique de la bataille de Waterloo, la voie s’infléchit vers la droite, pour contourner le Monument aux Hanovriens. Nous arrivons à l’arrêt « Monument Gordon », haut lieu d’échange entre la ligne W venant de la place Rouppe, et la ligne W faisant le trajet Braine l’Alleud – Wavre. 

Il y avait à cet endroit un « triangle de jonction », qui d’ailleurs a changé de place en 1950. Pour plus de détails, voir la description donnée par Paul Stevens.  Un premier abri pour voyageurs existait parallèlement à la courbe Braine l’Alleud-Wavre ; à partir de 1950 un nouvel abri fut construit au-delà de la chaussée de Charleroi élargie ; aujourd’hui il en subsiste les 4 piliers et le toit ; cet abri protège deux tables de pique-nique avec bancs. C’est la seule trace encore existante de cet important nœud de communications !

Il était interessant de pouvoir reproduire nos constations faites lors de nos premiers repérages et de les partager avec les services mobilité du niveau communal , provincial et régional . 

La sortie se fait sous l’égide de notre Bourgmestre -Laurence Rotthier